Lors de la séance plénière du 24 novembre 2017, Sandrine Lamiré-Burtin est intervenue au nom du groupe du Centre et des Démocrates sur la questions des formations sanitaires et sociales
« Madame la Présidente,
Madame la Vice-Présidente,
Mes chers collègues,
Le secteur sanitaire et social en Ile-de-France constitue un secteur clé pour l’emploi puisqu’il représente à lui seul 5% de l’emploi francilien, soit environ 270 000 emplois.
La région s’est vu confier en avril dernier la responsabilité de délivrer des agréments visant à autoriser tout organisme souhaitant dispenser une formation sociale. Au total, cela concerne dans notre Région 13 diplômes du travail social répartis en 173 formations à travers 75 centres.
La Région peut donc désormais piloter pleinement la carte des formations en travail social puisqu’elle a à la fois la compétence d’autorisation de places de formation et de financement de places.
En votant ce nouveau règlement, nous mettons en place un processus d’attribution par le biais d’appels à projets. Nous ne pouvons que vous féliciter de cette nouvelle démarche car plus claire et plus transparente elle permettra à la Région de répondre à plusieurs objectifs clés :
- D’abord la sélection des formations en fonction de la capacité de l’établissement à préparer les candidats au diplôme, le fonctionnement pédagogique, les moyens mis en œuvre, la qualité de la formation
- Ensuite l’équilibre territorial, en veillant à une bonne répartition des formations sur notre territoire
- Et enfin la diversité des financements et le coût de formation.
L’application des critères de sélection proposés permettra d’assurer l’accès à ces formations sur l’ensemble du territoire francilien, de répondre aux besoins des territoires en emplois, et de garantir la qualité des formations. Il s’agit d’un enjeu essentiel pour former davantage de professionnels et les former mieux. Cela répond – in fine – aux préoccupations d’emploi et de qualité des services offerts aux Franciliens. Nous regrettons toutefois, qu’à ce jour, ce transfert de compétences s’effectue sans compensation financière ni humaine pour la Région.
Rappelons que tous les moyens ont été déployés dès le début de cette mandature pour assurer le bon fonctionnement de ces formations, comme par exemple la prise en charge de la réhabilitation des établissements de formation non assumée par l’Etat.
En conclusion, ce nouveau règlement s’inscrit pleinement dans le schéma régional des formations sanitaires et sociales voté en décembre dernier, notamment en contribuant à la valorisation des formations du travail social. Ce secteur en mutation constante a vocation à se développer dans les années à venir, et la Région jouera tout son rôle pour accompagner ce développement.
Je vous remercie. »